Honeybush nature

Qu'est-ce que le honeybush ?

Le honeybush est une plante sud-africaine de la même famille que celle du rooibos, les Fabaceae que l'on utilise en infusion. Même si les deux plantes sont assez proches il existe des différences en termes de culture, de goût et de bienfaits pour la santé.

Le Cyclopia doit son nom vernaculaire anglais Honeybush à l'odeur de miel qui émane de l'arbuste lors de sa floraison. On le trouve également sous les noms de thé de forêt de miel, de thé de montagne ou Heuningbos, buisson à miel, en afrikaans.

La saveur du honeybush nature

Le goût du honeybush est proche de celui de rooibos. Le parfum de l'infusion pourrait laisser penser à un rooibos nature dont une cuillère de miel de garrigue aurait été ajoutée.

Cependant, à la dégustation, les notes terreuses du rooibos laissent place à des notes plus florales ou boisées dans le honeybush avec des arômes de fruits secs ou d'abricots caramélisés qui lui confèrent une saveur un plus sucrée que celui du rooibos. Une pointe légèrement torréfiée vient souligner une fin de bouche fruitée.

Pour ceux qui trouveraient le goût du rooibos trop médicinal, le honeybush pourrait mieux convenir.

Culture et production du honeybush

Le Honeybush, comme le rooibos, est une espèce endémique d'Afrique du Sud. On le trouve cependant sur une zone bien plus vaste que celle du rooibos. Les 23 espèces de honeybush référencées poussent principalement dans le fynbos des régions côtières des provinces de Western Cape et de Eastern Cape en Afrique du Sud.

Il aime les sols bien drainés, acides, sableux et faibles en phosphore.

Selon sa période de récolte et la disponibilité, notre honeybush provient soit de l'espèce Cyclopia intermedia, aussi appelé thé des montagnes ou bergtee, soit de l'espèce Cyclopia subternata, connue également sous le non de vleitee, thé de plaine, ou valleitee, thé de vallée.

La récolte du honeybush

Le Cyclopia intermedia est récolté, le plus souvent à l'état sauvage, dans la partie orientale du Cap, entre Port Élizabeth et Langkloof dans les montagnes du Kouga.

Contrairement au rooibos que l'on peut récolter chaque année, il faut trois ans au honeybush Cyclopia intermedia pour produire à nouveau. La récolte a lieu lors de la floraison entre septembre et octobre, c'est-à-dire au printemps en Afrique du Sud. Des rameaux sont coupés à environ 30 centimètres du sol.

Le Cyclopia subternata est, quant à lui, récolté à l'état sauvage ou cultivé plus à l'ouest, de la région de Langkloof jusqu'au district d'Overberg qui comprennent les vallées de Langkloof, Waboomskraal et Riversdale.

Le vleitee peut être récolté tous les ans. La récolte a lieu en automne, entre avril et mai. Cependant, elle est de plus en plus retardée, s'appuyant sur les études qui donnent le mois de septembre comme la meilleure période de récolte pour cette espèce.

La fermentation et le séchage du honeybush

Une fois arrivés à l'usine de transformation, les rameaux sont coupés puis mis à fermenter en plein soleil pour en développer le goût et la couleur. Certaines usines pratiquent la fermentation dans un four. La première étape de fermentation au soleil dure environ trois jours. Ensuite, le tas est retourné toutes les 12 heures pendant les 2 jours suivants. La fermentation est stoppée lorsque le honeybush développe un arôme sucré de miel et qu'il est passé du vert au brun foncé.

Il est ensuite étalé en couche fine pour un séchage naturel au soleil pendant un à deux jours.

Le tri du honeybush

Le honeybush est ensuite placé dans un tamis cylindrique rotatif afin de n'en garder que les brisures les plus fines. Les feuilles d'honeybush sont ensuite triées en trois grades selon leur calibre et leur utilisation : extra-fin pour les sachets d'infusion, fin pour les sachets et le vrac et corsé uniquement pour le vrac. Notre honeybush est de grade fin.

Les bienfaits du honeybush sur l'organisme

Le honeybush est avant tout une boisson sans théine ni caféine. On peut donc la boire à toute heure de la journée. Elle est également adaptée aux femmes enceintes ou allaitantes et aux enfants.

Le honeybush contient des composés phénoliques importants comme les flavonones hespérétine et isosakuranétine, la xanthone mangiférine et les O-glycosides de l’hespéridine qui participent à un effet antifongique, anti-inflammatoire, antioxydant, antidépresseur, antiviral et antimicrobien sur le corps. Toutefois, le nombre encore insuffisant d'études réalisées, ne permet pas d'affirmer de manière absolue l'efficacité de ses propriétés.

En prévention contre le rhume et la toux

Les propriétés antibactériennes et antivirales du thé Honeybush protègent le système immunitaire contre le stress oxydatif. Or, lorsque les cellules de votre organisme n'ont pas besoin de se défendre contre le stress oxydatif, elles sont plus efficaces pour lutter contre les virus. De plus, le honeybush contient du d-pinitol qui, en plus d'être reconnu comme un antidiabétique en augmentant l'effet de l'insuline, est un expectorant.

Contre les douleurs intestinales

Le Honeybush pourrait réduire les inflammations et prévenir le développement de maladies inflammatoires de l’intestin, telles que la maladie de Crohn grâce à la présence de ses composés phénoliques. Ceux-ci ont un effet suppresseur sur la réponse inflammatoire du corps et notamment dans les cellules intestinales enflammées.

Des antioxydants et des minéraux

Le honeybush, en plus d'être relaxant, contient de nombreux principes actifs essentiels et des antioxydants. On y trouve du fer, du calcium, du potassium, du sodium et du cuivre, ainsi que les antioxydants comme les flavonoïdes ou les xanthonoïdes.

Le honeybush contribuerait également à réduire le nombre de graisses dans le sang, y compris le cholestérol, en améliorant le système métabolique. Les isoflavones présents dans le honeybush aideraient à soulager les symptômes de la ménopause.

L'histoire du honeybush

La Compagnie néerlandaise des Indes orientales

Bien que les populations autochtones sud-africaines (les tribus San et Khoi Khoi, aujourd'hui KhoiSan ou Bushmen) le consomment depuis des siècles, l'Histoire du honeybush remonte à l'époque du commerce du thé des Hollandais et des Britanniques. En 1652, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales fonde la colonie du Cap afin d'y établir un port de ravitaillement pour les navires commerciaux en partance et en provenance des Indes.

Le honeybush est alors référencé pour la première fois, en 1705, par les botanistes Néerlandais qui s'intéressent à toute la flore du Cap. Prenant exemple sur les peuples locaux, les Hollandais remplacent alors leur thé, plutôt onéreux, par le honeybush ou le rooibos.

Le Cap, colonie britannique

En 1814, les Britanniques rachètent la colonie du Cap aux Hollandais. L'usage de la langue anglaise se répand et on retrouve la trace du honeybush jusqu'aux États Unis où, en 1898, le King's American Dispensatory, une sorte de manuel de référence botanique pour la médecine éclectique, le cite comme alternative au thé. Les KhoiSan l'utilisaient déjà depuis longtemps pour traiter la toux et d'autres symptômes respiratoires. Vers 1881, les scientifiques établissent la non-présence de caféine dans la plante.

Le Honeybush au XX^e siècle

Les premiers échanges commerciaux de honeybush ont lieu à partir de 1930. Le honeybush est alors uniquement cueilli à l'état sauvage dans la région de Kouga à l'est du Cap. La plus vieille boîte de honeybush commercialisé sous la marque Caspa Tea date des années 1960.

En 1992, des scientifiques étudient la culture du thé de montagne et encore aujourd'hui les recherches, dirigées par l'ARC (Agricultural Research Council), portent sur l'amélioration de sa culture et de sa qualité.

En 1996, la première récolte d'une plantation est effectuée et la méthode de transformation standardisée. À partir de 1998, les plus petits agriculteurs sont formés et on développe également du honeybush en agriculture biologique ainsi que du honeybush vert.

À partir du début du XXI^e siècle, des études sont lancées afin de déterminer les propriétés médicales du honeybush notamment sur ses vertus anticancéreuses, phytoestrogènes.

Comment bien préparer son infusion honeybush ?

Vous pourrez préparer votre tasse de honeybush quasiment comme celle de votre rooibos. Pour une tasse de 30 cl environ, mettez 4 g, c'est-à-dire 2 cuillères à café de honeybush dans le filtre et versez une eau à 90 °C. Patientez environ 8 minutes et savourez son délicieux arôme !

De même que pour le rooibos, le honeybush est l'infusion idéale pour les personnes dont la charge mentale est lourde et qui oublient souvent de retirer le filtre de leur tasse de thé. Ne contenant quasiment pas tanins, vous ne risquerez pas de boire une infusion amère si vous laissez votre honeybush infuser trop longtemps.

Le honeybush se déguste avec un nuage de lait et du sucre ou du miel. Il est aussi très rafraîchissant lorsqu'il est bu glacé. Il est également parfois dilué dans des jus de fruits ou intégré dans des marinades, des ragoûts, des soupes, des sauces et des pâtisseries pour donner un coup de fouet.

Proposé en paquet vrac de 40 g, 100 g ou 250 g

Vous choisirez votre sachet de honeybush nature en vrac parmi trois formats : 40 g, 100 g et 250 g. Nous tenons à proposer un format léger afin de permettre la découverte de nos thés et infusions à bas prix. Les bonnes conditions de conservation des arômes de votre rooibos sont totalement respectées lors du stockage et de l'ensachage. En effet, au sein de notre atelier, nous utilisons un paquet opaque, refermable par zip et de qualité alimentaire pour préparer votre sachet le jour de l'expédition de votre colis.

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• Origine : Afrique du Sud
• Nom botanique : Cyclopia intermedia ou Cyclopia subternata
• Ingrédients : honeybush nature (100%)
• Conditionnement : paquet opaque et refermable, de qualité alimentaire
• Quantité : 40 g, 100 g ou 250 g
• Conservation : à l'abri de l'air et de la lumière